La qualité de l’air intérieur dans les établissements fréquentés par les enfants est un sujet encore trop peu abordé, alors qu’il concerne directement la santé et le bien-être de milliers d’élèves, d’éducateurs et de membres du personnel scolaire. En garderie et à l’école, les enfants passent en moyenne plus de 30 heures par semaine dans des locaux parfois mal ventilés, voire mal entretenus. Or, une mauvaise qualité de l’air peut avoir des conséquences importantes : elle peut aggraver les problèmes respiratoires tels que l’asthme, nuire à la concentration, provoquer de la fatigue chronique et favoriser la transmission de virus.
Des sources de pollution multiples dans les milieux scolaires
Les sources de pollution dans les écoles et garderies sont nombreuses et variées. Parmi les plus fréquentes, on retrouve la poussière, les moisissures, les acariens, les composés organiques volatils (COV) émis par les produits de nettoyage ou les matériaux de construction, ainsi que le dioxyde de carbone (CO₂). Ce dernier, en particulier, peut atteindre des niveaux élevés dans les classes mal ventilées, entraînant une sensation d’étouffement, une baisse de vigilance et des maux de tête. L’humidité excessive, souvent due à des infiltrations d’eau, favorise quant à elle la prolifération de moisissures invisibles à l’œil nu, mais dangereuses pour les voies respiratoires.
Des conséquences réelles sur la santé et les apprentissages
Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut entraîner de nombreux symptômes, notamment la toux, l’irritation des yeux et de la gorge, les maux de tête, la fatigue et une diminution de la concentration. Chez les jeunes enfants, plus sensibles que les adultes aux polluants, ces effets peuvent être encore plus marqués. Certaines études ont démontré que l’air vicié dans les classes peut directement influencer la performance scolaire, en augmentant le taux d’absentéisme et en réduisant la capacité d’attention. En somme, l’environnement dans lequel les enfants évoluent au quotidien a un impact direct sur leur développement cognitif et leur bien-être général.
Quelles solutions mettre en place ?
Il existe plusieurs stratégies concrètes et accessibles pour améliorer la qualité de l’air dans les écoles et garderies :
- Assurer une ventilation adéquate, qu’elle soit naturelle (par l’ouverture régulière des fenêtres) ou mécanique (grâce à des systèmes de ventilation bien entretenus).
- Effectuer des tests réguliers pour mesurer la concentration de CO₂, l’humidité et d’autres polluants, ce qui permet de réagir rapidement si un seuil critique est atteint.
- Privilégier des produits d’entretien non toxiques, sans COV, et adopter des pratiques de nettoyage plus écologiques.
- Contrôler l’humidité intérieure, en réparant rapidement les fuites d’eau et en installant des déshumidificateurs dans les zones à risque.
- Former le personnel éducatif à reconnaître les signes d’une mauvaise qualité de l’air et à intervenir efficacement.
Une responsabilité collective
Garantir une bonne qualité de l’air dans les établissements d’enseignement est une responsabilité collective : celle des gestionnaires, du personnel, des parents et des autorités publiques. Il s’agit d’un investissement dans la santé de nos enfants, mais aussi dans leur avenir éducatif. Faire appel à des experts comme Benjel permet non seulement de poser un diagnostic précis, mais aussi de mettre en œuvre des solutions adaptées à la réalité de chaque bâtiment. Mieux respirer à l’école, c’est mieux apprendre.
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