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La mérule pleureuse (Serpula lacrymans) est un champignon lignivore redoutable, souvent surnommé le « cancer du bâtiment ». Invisible dans ses débuts, elle peut causer des dégâts considérables à la structure d’une maison en s’attaquant au bois. Sa progression rapide et discrète en fait un véritable cauchemar pour les propriétaires. Une détection précoce et une intervention professionnelle sont essentielles pour éviter de lourds dommages.

Qu’est-ce que la mérule pleureuse ?

La mérule pleureuse est un champignon microscopique qui se nourrit de cellulose, présente notamment dans les boiseries. Elle se développe dans des environnements humides, sombres et mal ventilés. Son nom vient des gouttelettes d’eau qu’elle peut émettre, semblant littéralement « pleurer ». Ce champignon peut rester latent pendant plusieurs mois, voire des années, avant de devenir actif dès que les conditions sont réunies : taux d’humidité élevé (supérieur à 20 %), faible luminosité et température tempérée (entre 18 °C et 26 °C).

Comment la reconnaître ?

La mérule se manifeste par un feutrage blanc cotonneux, parfois avec des reflets orangés ou violacés. Elle peut aussi former des filaments (appelés rhizomorphes) qui lui permettent de se propager rapidement à travers les murs et les planchers. Un bois attaqué par la mérule devient brunâtre, cassant, et se fendille dans le sens des fibres. Une odeur de champignon ou de moisissure persistante peut aussi alerter sur sa présence.

L’un des aspects les plus inquiétants de la mérule est sa capacité à traverser des matériaux non organiques, comme le plâtre ou la maçonnerie, pour atteindre d’autres zones riches en bois. Elle peut ainsi se propager derrière les murs sans être visible.

Quels sont les risques pour la maison ?

Les dégâts causés par la mérule peuvent être structurels. En rongeant les éléments porteurs comme les solives, les poutres ou les planchers, elle compromet la solidité même de l’habitation. À long terme, des effondrements de plancher ou de charpente peuvent survenir si le champignon n’est pas éradiqué à temps.

De plus, la mérule pleureuse n’est pas seulement un ennemi du bois. Son développement engendre aussi des problèmes d’humidité et de qualité de l’air intérieur, ce qui peut avoir un impact sur la santé des occupants, notamment en aggravant les problèmes respiratoires.

Comment l’éviter et que faire en cas de suspicion ?

La prévention repose sur une bonne gestion de l’humidité. Il faut s’assurer que la maison est bien ventilée, que les infiltrations d’eau sont réparées rapidement et que les fondations ne retiennent pas l’humidité. En cas de dégât d’eau, les matériaux doivent être asséchés sans délai.

Si vous soupçonnez la présence de mérule, ne tentez pas de la traiter vous-même. Ce champignon nécessite une intervention spécialisée. Une analyse de l’environnement intérieur par un expert comme Benjel permet de confirmer sa présence et de planifier une intervention sécuritaire et durable.

Conclusion

La mérule pleureuse est un fléau silencieux qui peut ruiner une maison si elle n’est pas détectée à temps. Une bonne vigilance, un contrôle de l’humidité et une expertise professionnelle sont les meilleures armes pour s’en protéger. Pour une évaluation fiable de votre environnement, faites appel à Benjel, experts en qualité de l’air et détection de contaminants.