La qualité de l’air intérieur dans les établissements scolaires est un facteur souvent négligé, mais qui peut avoir un impact direct sur la santé, le bien-être et les capacités d’apprentissage des élèves et du personnel enseignant. Avec la montée des préoccupations liées à la santé respiratoire, notamment en contexte post-pandémique, la surveillance de l’air dans les écoles devient plus importante que jamais.
Pourquoi surveiller la qualité de l’air dans les écoles?
Les enfants passent une grande partie de leur journée dans des classes parfois peu ventilées. Un air vicié, chargé de CO₂, de poussières fines, de moisissures ou de composés organiques volatils (COV), peut entraîner divers effets sur la santé : fatigue, maux de tête, irritations, allergies et problèmes respiratoires. À long terme, cela peut également nuire au développement cognitif et à la concentration.
L’air intérieur d’une école peut être jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur, particulièrement dans les bâtiments anciens, mal ventilés ou mal entretenus. La combinaison entre la présence humaine, les matériaux utilisés (peintures, colles, mobilier), les produits de nettoyage et un entretien irrégulier crée un environnement où les polluants s’accumulent.
Les avantages d’une évaluation professionnelle
Faire appel à des spécialistes en qualité de l’air, comme l’équipe de Benjel, permet de mesurer avec précision les principaux indicateurs de pollution intérieure : taux de CO₂, humidité, température, particules fines (PM2.5 et PM10), COV, spores de moisissures et plus encore. Ces données permettent de poser un diagnostic clair et de recommander les actions correctives nécessaires.
Par exemple, un taux de CO₂ élevé (au-dessus de 1000 ppm) indique un manque de ventilation, ce qui peut provoquer somnolence et perte de concentration. Une humidité excessive favorise quant à elle la croissance de moisissures, néfastes pour les enfants asthmatiques ou allergiques. Identifier ces éléments rapidement peut aider à prévenir des problèmes de santé généralisés.
Des solutions concrètes et accessibles
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions simples et peu coûteuses pour améliorer la qualité de l’air : augmenter la fréquence d’aération naturelle, installer des capteurs intelligents, moderniser les systèmes de ventilation, ou encore utiliser des purificateurs d’air adaptés.
Une approche proactive permet aussi de rassurer les parents et le personnel scolaire. Plusieurs commissions scolaires au Québec commencent d’ailleurs à intégrer la surveillance de l’air intérieur dans leurs politiques d’entretien, voyant en cela un investissement pour la réussite scolaire et la santé publique.
Conclusion
La qualité de l’air intérieur dans les écoles ne devrait jamais être un compromis. Il en va de la santé des enfants et de leur réussite académique. En tant qu’expert en analyses environnementales, Benjel offre des services adaptés pour diagnostiquer et améliorer l’air des établissements d’enseignement. Une démarche essentielle pour créer un environnement d’apprentissage sain et stimulant.
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