L’amélioration de l’empreinte carbone figure aujourd’hui parmi les priorités de nombreuses entreprises. Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) est bénéfique non seulement pour l’environnement, mais également pour la compagnie elle-même. Cette dernière satisfait notamment l’attente des consommateurs soucieux de l’écosystème. Aussi, elle fait des économies au niveau des dépenses relatives à l’énergie et au carburant. Diverses mesures peuvent être mises en place pour améliorer l’empreinte carbone. Voyons cela de près.
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
L’empreinte carbone est un indicateur permettant d’évaluer l’impact de l’activité humaine sur l’environnement. Il s’agit plus précisément de mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. Cela inclut le dioxyde de carbone (CO2), l’oxyde nitreux(N2O), ou encore le méthane (CH4). Leur saturation occasionne une perturbation du climat et une augmentation de la température. Les GES résultent de la consommation des ménages, du transport, du traitement de déchets, de l’usage de l’énergie et de l’agriculture. Ils peuvent être générés par un individu, par une entreprise ou encore un pays.
L’empreinte carbone peut être utilisée pour déterminer les stratégies indispensables afin de réduire les GES et lutter contre les changements climatiques. Diverses solutions peuvent alors être adoptées, dont les énergies renouvelables et autres dispositifs durables.
Comment améliorer l’empreinte carbone en tant qu’entreprise ?
Collaborer avec un fournisseur d’énergie renouvelable
Un fournisseur d’énergie renouvelable possède une empreinte carbone faible par rapport à un fournisseur d’énergie traditionnel. Le premier utilise des sources renouvelables telles que le vent, le soleil et l’eau pour produire de l’énergie. Elles présentent l’avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre.
Attention, un fournisseur d’énergie renouvelable est quand même susceptible de présenter une empreinte carbone non négligeable. Il faut alors voir de près les moyens de déplacement utilisés, les procédures d’installation et les techniques de construction. Dans tous les cas, il faut alors privilégier un prestataire qui s’efforce de limiter ses émissions de gaz à effet de serre, à tous les niveaux.
Trouver des alternatives au papier
L’impression sur papier implique l’usage d’appareils électroniques, de papiers, d’encre et d’espace de stockage. Sans oublier les produits chimiques, l’eau et l’énergie. Il serait judicieux de privilégier le système digital.
Diverses options sont alors envisageables, notamment l’usage de documents électroniques. Stockez des fichiers sur un ordinateur, une tablette, et/ou un Smartphone. Il est plus intéressant de les partager, plutôt que de les imprimer. Si l’impression est incontournable, il faut le faire en recto verso pour réduire l’utilisation de papier. Il est aussi possible de faire appel à du papier dont vous ne servez plus pour prendre des notes ou en guise de brouillon.
Penser à l’affichage carbone
L’affichage carbone est un concept qui à travers lequel l’impact environnemental est systématiquement communiqué au consommateur. Cela permet à ce dernier de mieux s’orienter à l’achat et d’investir dans un article/prestation soucieux de l’environnement.
L’affichage carbone incite ainsi au changement de comportement. L’acheteur peut fixer et atteindre des objectifs mesurables en la matière. Ce principe peut par exemple être appliqué aux aliments biologiques, végétariens ou locaux.
Au niveau des entreprises soucieuses d’exercer leurs activités de façon écologique, l’affichage carbone les aide à privilégier les produits ayant peu d’impact sur l’environnement.
Privilégier des déplacements responsables
Les déplacements au quotidien ont un impact significatif sur l’environnement. Se déplacer du domicile vers le bureau, aller à des rendez-vous ou faire une visite sur terrain en sont des exemples. À noter que les voitures individuelles sont des sources importantes d’émissions de gaz à effet de serre.
Fort heureusement, il existe des moyens pour réduire l’empreinte carbone relative au déplacement :
- Encourager les employés à opter pour le covoiturage ;
- Désigner une liste d’employés pour le télétravail ;
- Inciter le personnel à adopter les moyens de transport écoresponsables, à savoir le vélo ou encore la trottinette ;
- Encourager les employés à marcher pour aller au bureau ;
- Privilégier la visioconférence pour les entrevues d’ordre professionnel ;
- Investir dans des moyens de transport en commun, comme un bus pour le personnel.
Se libérer des systèmes de chauffage non indispensables
Un système de chauffage est alimenté par des combustibles fossiles tels que le charbon, le mazout ou encore le gaz naturel. Le bémol : ils libèrent des gaz à effet de serre. Il serait judicieux de s’en libérer, à condition toutefois de ne pas nuire au confort. Il est par exemple à envisager de baisser un peu le thermostat.
Certes, ce geste peut sembler minime, mais cela permet d’économiser sur les coûts d’énergie. Le plus important, c’est que cette action va améliorer l’empreinte carbone. N’hésitez pas à adopter ce système durant le week-end ou pendant la période où les employés sont en congé. En hiver, les options de chauffage respectueuses de l’environnement représentent un véritable atout pour une entreprise. Vous pouvez songer aux systèmes de chauffage solaire ou encore aux pompes à chaleur.
Choisir des circuits alimentaires courts
Les circuits alimentaires courts contribuent à la réduction de l’empreinte carbone, puisque le principe est de raccourcir la distance entre le producteur et le consommateur. Il convient de souligner que l’alimentation représente à elle seule un quart des émissions de GES. L’agriculture, l’élevage et les moyens d’acheminement sont impliqués dans le problème.
La solution est de réduire le chemin des produits vers les consommateurs. Vous allez ainsi privilégier les aliments produits localement dont l’acheminement vers l’utilisateur final implique un minimum de transport.
Trier les déchets
Le tri et le recyclage de déchets réduisent l’empreinte carbone, puisqu’ils évitent la production de nouveaux déchets. Aussi, ils limitent la quantité de produits arrivant dans les décharges. Le papier, le plastique, le bois, le verre, l’acier ou encore les appareils électriques et électroniques sont recyclables. Il en est de même pour les ordures biodégradables, telles que des restes de nourriture.
À souligner que le fait de recycler des déchets vers des centres de tri entraîne quand même des émissions de gaz à effet de serre. Leur acheminement implique un coût environnemental à considérer. Il peut être davantage intéressant d’opter pour le recyclage local.
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